Qui n’a pas connu un vol en retard voire annulé, ou encore le fameux surbooking « désolé monsieur, mais vous ne pouvez pas embarquer… oui je sais vous avez votre billet, mais nous avons vendu plus de billets que de sièges ! »
Quand une telle situation survient, la très grande majorité des voyageurs (plus de 98%) ne sait pas la transformer en opportunité.
Pourtant, rien de plus simple : Connaître les textes de lois européennes et remplir un dossier.
Rappel de la loi :
Si votre vol arrive avec un retard d’au moins 3 heures, vous avez le droit à une indemnité prévue par le règlement européen n°261/2004 du 11 février 2004. Il en est de même si le vol a été annulé ou que vous avez été refusé à l’embarquement.
Bien sûr comme toutes règles il y a des exceptions :
- Si le retard / annulation est dû à un événement exceptionnel (cas de force majeur, grève, politique,…)
- Vol au départ d’un territoire hors de l’Union Européenne (pays tiers) avec une compagnie non communautaire
Le montant des indemnités est également fixé par la loi (exemples) :
- 250 € si la distance est inférieure à 1.500 km
- 400 € si la distance est comprise entre 1.500 km et 3.500 km
- 600 € si la distance est supérieure à 3.500 km
A noter que pour les annulations, d’autres montants et critères s’appliquent. En général, les passagers peuvent prétendre à une indemnisation si l’annulation les contraint à arriver avec plus de 2 heures de retard par rapport à l’heure d’arrivée initialement prévue.
Aujourd’hui la raison principale qui explique que pratiquement personne ne remplit de dossiers de demande d’indemnisation c’est que les voyageurs ne connaissent pas cette réglementation. Et quand bien même ils la connaitraient (la communication a été beaucoup plus forte ces dernières mois), ils ont du mal à remplir les dossiers (manque de temps, « phobies administratives »,…).
Sauf qu’une donnée est importante et motivante… Sauf négociation particulière de l’entreprise, l’indemnité est versée directement au voyageur. Peu importe qui a payé le billet !
Pour faciliter la vie des voyageurs et transformer cette étape pénible dans un déplacement professionnel, des sociétés se sont spécialisées dans la construction et transmission de dossiers directement aux compagnies aériennes.
D’ailleurs, le service se structure et se professionnalise. Des prestataires passent des accords avec les TMC et / ou les entreprises en direct pour permettre d’automatiser les demandes d’indemnisation.
Un gain de temps énorme pour le voyageur, qui n’a désormais pratiquement plus rien à faire.
Ces prestataires font le travail de veille (votre vol est il éligible à une indemnisation) et pré-remplissent les dossiers. Le voyageur n’a plus qu’à mettre son RIB, compléter un minimum d’information et attendre l’argent !
Ces solutions sont aussi utiles pour les entreprises. Passer un accord avec ce type de société permet d’avoir accès un nouveau type de données pour les négociations avec les compagnies aérienne : La ponctualité ! Certes le prix est important, mais avoir l’assurance que son voyageur arrive à l’heure n’est il pas aussi important pour une entreprise ?
Critères de choix
- Statut juridique (de nombreuses sociétés se sont installées sur ce marchés, vérifier bien sa fiabilité et sa capacité à monter des dossiers)
- Expertise réglementaire
- Relation avec les compagnies (une bonne partie des litiges se règlent à l’amiable et sur la base de dossiers correctement montés, fiables et objectifs)
- Sécurité des données et des processus
- Taux de satisfaction client et méthode de calcul des taux d’indemnisation
- Solutions technologiques et moyens de communication avec le voyageur / l’entreprise.
A noter qu’un tiers de confiance doit pouvoir vous dire quand le dossier n’est pas légitime et refuser de le présenter. C’est aussi une preuve de sa connaissance des pratiques, des textes et des compagnies.
Modèles économiques
- Au succès (en général 20 à 30 % de l’indemnité est conservée par le prestataire)
- Au dépôt de dossier (à priori à éviter…)
- Frais supplémentaires si usage d’un avocat
Qui touche de l’argent alors ?
- Le voyageur
- Une ONG si le voyageur le décide (très peu de fournisseur proposent cette solution)
- L’entreprise (dans certains contrats tripartites : entreprise / prestataire / voyageur, une partie de la commission du prestataire est reversée à l’entreprise).
Comment le transfert de fond se fait il ?
- Virement SEPA (ou classique si hors UE)
- Paypal
- Emission d’une carte pré-payée multi devise (aucun tracking de la dépense n’est fait).
Convaincus ? Sachez que vous pouvez remonter sur des vols vieux de 2 ans !
Source : http://www.bleisure.fr, le 30/10/2016, auteur Julien CHAMBERT
http://www.bleisure.fr/vol-retarde-annule-profitez-gagner-de-largent/